Publié dans Politique

Epidémie de  Covid-19 _ Reconduction de l’état d’urgence sanitaire - Assouplissement des mesures sanitaires - Défilé militaire dans les 6 Chefs-lieux de province

Publié le dimanche, 13 juin 2021

 « L’état d’urgence sanitaire est reconduit pour les quinze prochains jours à Madagascar sur toute l’étendue du territoire malagasy », a indiqué le Chef de l’Etat au cours de son émission spéciale diffusée sur les chaînes publiques hier dans la soirée. Il est, en effet, important de ne pas relâcher les efforts et de rester vigilant, a fortiori car Madagascar rentre dans la saison hivernale, évoque le Chef de l’Etat.

Toutefois, le pays est sur la voie de gagner la bataille contre la Covid-19. Raison pour laquelle, l’Etat malagasy a pris la décision d’assouplir les mesures sanitaires dans le pays. Limités à 100 personnes depuis les dernières semaines, les rassemblements de moins de 200 personnes sont désormais autorisés, mais conditionnés par la capacité des lieux. Le couvre-feu est maintenu entre 23 heures et 4 heures. Le Chef de l’Etat précise que le transport de dépouilles mortelles en dehors d’Antananarivo est autorisé. Pour les décès causés par la Covid-19, l’interdiction de transport d’une Région à une autre, ainsi que l’obligation d’inhumation dans les 24h suivant leur mort, restent en vigueur. Autre annonce, accueillie avec joie par les

professionnels du métier, les lieux de réception sont autorisés à rouvrir dans le respect des mesures sanitaires. Le Président de la République annonce aussi le maintien de la fermeture des frontières de la Grande-île, mais une exception est accordée aux Malagasy qui souhaitent rentrer pour enterrer un membre de sa famille proche.

Fête nationale dictée par la crise sanitaire

Ce sera dans ces conditions que se déroulera la célébration du 61è anniversaire du retour de l’Indépendance du pays. Madagascar célébrera sa fête nationale dans 13 jours, exactement, le 26 juin prochain. Une célébration qui, pour la seconde année consécutive, se déroulera dans un contexte particulier. Et comme l’an passé, aucune célébration à l’échelle nationale ne sera prévue. La crise sanitaire liée à la Covid-19 dictera cette année encore le déroulement des festivités. Selon le Président de la République Andry Rajoelina, hier lors de son émission spéciale, un défilé sera organisé uniquement au niveau des 6 Chefs-lieux de province de Madagascar, à savoir Antananarivo, Antsiranana, Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa et Toliara. Pour la Capitale en particulier, aucune information n’a été délivrée sur le lieu ou sur le déroulement de la célébration. Le stade Barea est normalement prêt pour accueillir le traditionnel défilé militaire et le public. Cette parade s’était déroulée sur l’Avenue de l’Indépendance d’Analakely l’an dernier. Crise sanitaire oblige, la parade s’est tenue à huis clos et le public avait été invité à suivre le défilé à la télé. Notons que le Chef de l’Etat Andry Rajoelina a également lancé hier une invitation à chaque malagasy de hisser le drapeau national.

La rédaction

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff